1e jour

Messages : 7 Date d'inscription : 24/09/2010

Sinistre journée. L'hiver arrivé a grand pas, le vent battait les vitres, hurlants tel fou dans le couloir de la mort. Sinistre. Triste. Oui, aujourd'hui était une journée porté sous le signe de la mélancolie, de la paresse et/ou de la nostalgie. Personne n'est dynamique sous se ciel gris et noir. Personne ne s'active face a se vent glissant de partout. Non, personne ne veut sortir.
Et pourtant derrière le pensionnat, un point rouge. Point chaud d'une cigarette allumé a la bouche d'une homme habiller de blanc. Datura, cigarette au bec, faisait face au vent. Tout arbre fait face au vent. Les plus jeune se plient ou s'arrachent, les plus vieux se déracine. Sans vouloir faire de jeu de mot, Datura était l'âge intermédiaire, le bon âge, disons la fleur de l'âge. Le vent ne l'embêter pas, le froid ne le perturbe pas. C'était son premier jour ici, il était de bonne humeur, c'était un peu de vent et quelque nuage qui allais lui gacher une si belle journée qui commencer ! Oui, il était sept heure trente du matin et l'infirmier du pensionna commencer son service. Il jeta son mégot par terre et le piétinant avant de rentré, chantonnant un air jovial de jazz. Sous sa grande blouse, il posséder un jean trois fois trop grand, rattacher a sa taille par une ceinture noir en cuire. Tombant mollement par dessus un haut noir uni un peu trop large, recouvrant ceinture et braguette. Sa grande bouse était neuve et ouverte, blanc pur contrastant avec le noir profond. Il souriait aux femmes de ménage et aux professeurs en avance...
Enfin ! L'infirmerie. Salle blanche, rectangulaire, plus longue que large, elle se découper en deux parties. D'abord, le Bureau. Simple, banal, normal. Un bureau imitation bois, soft, régulier, normal. Sur le coté une fougère dans un pot blanc, seul chose qui contraster avec la pâleur du lieu, puis a l'autre extrémité, a coté du fauteuil, un vieille ordinateur a écran cathodique et un clavier, tout deux blanc crème. Datura eu un large sourire. Bon, c'était pas si mal, les locaux paressaient "neufs", l'armoire blanc laiteux grincer juste un peu, le siège en cuire était juste un peux usé au nivaux des accoudoirs. En face, le même siège, la même usure. Entre, le bureau. La seconde partie ressembler plus a un dortoir. Deux lits blanc pur, avec deux grosses couvertures en laine, l'une Azur, l'autre vert bouteille, chacune répartit sur un lit diffèrent. Les draps était blanc, propre, pur. Les oreillers étaient légèrement assorti au couverture, l'un bleu pervenche et l'autre vert opaline. Chaque lits étaient séparer par un rideau opaque et blanc.
Les deux partit étaient séparé par une grande et épaisse porte coulissante de couleur bleu saphir avec des motifs abstrait bleu marine et bleu céleste, elle isolait du bruit et de la lumière la salle de repos et l'infirmerie proprement dites.. L'ambiance était un peu froide, l'ancienne infirmière devait aimé ça. Peut-être que si la porte avait était faite en bois brute assorti aux fauteuils en cuir, que l'armoir était elle aussi en bois, elles auraient réchauffer la pièce. Datura soupira et ouvrit la porte bleu sur le coté, personne ne dormait, personne n'avait besoin de cette séparation. Il prit une bouffé d'air frais, ouvrit la porte de l'infirmerie et s'assit sur son fauteuil en cuir. Pour l'instant aucun problème ne s'était profilé... Pour le l'instant.

Personne. Il ne trouvait personne. Où qu'il aille, personne. Pourtant il fallait absolument qu'il trouve quelqu'un. Que lui avait-il pris de se laisser submerger par la force bestiale sommeillant en lui? L'appel de la nature était si fort, si irrésistible... Yockai s'ébroua pour reprendre ses esprit et continua de courir a travers les couloirs du pensionnat. Pourquoi ce pensionnat était-il aussi grand? Bon dieu, il devait en urgence trouver quelqu'un !
Yockai s'arrêta a un croisement a bout de souffle, son regard descendit sur ses paumes encore maculées de sang. Il se retourna et vit avec horreur que le sang avait goutté, laissant une marque derrière lui. On allait voir ce qu'il avait fait dans le zoo, il serait a nouveau brimé, persécuté et peut-être renvoyé... Non. Il devait trouver un soigneur de toute urgence. Son regard revint vers ses paumes et il se laissa glisser a genoux sur le sol, une larme puis une autres et ainsi de suite coulant sur ses joues. Qu'avait il donc fait... Ce pouvoir qui sommeillait en lui était terrifiant et dangereux. La folie qui l'avait poussé a se réintégrer parmi les humains était donc sans limites? Il se releva, essuya les larmes sur son visage avec sa manche et repartis en courant. Droite, gauche, droite, tout droit... Au hasard, mais pourquoi ne rencontrait-il personne?! Puis tout droit, il reconnut la porte de l'infirmerie. Là-bas, il y aurait quelqu'un!. Il courut a en perdre haleine et enfonça la porte pour se retrouver devant un homme au sourire malicieux, assit sur un fauteuil en cuir. Assez de détail. Yockai rassembla ses esprits, prit une longue bouffée d'air.

-Monsieur! S'il vous plait, il s'est passé quelque chose d'horrible... j'ai... dans le zoo... et puis...

Ses pensées s'embrouillaient. L'appel de la nature était vraiment de plus en plus fort... NON! Yockai secoua la tête et respira lentement pour se calmer et réordonner ses pensées.

-Monsieur. Avez vous des compétences de vétérinaire? Il faut absolument que vous veniez avec moi au zoo...

Yockai le regardait avec un regard plein d'espoir. Il fallait qu'il l'aide. Plus jamais il ne voulait qu'on le prenne pour un monstre.

Messages : 7 Date d'inscription : 24/09/2010

Holà... dès le premier jour, un jeune homme, tout de vert vêtue, ses paumes pleine de sang, un regard presque aliéné et a la fois désespère... C'est une coutume de bizutage ? Envoyer un fou au nouvel infirmier ? Le sourire de Datura ne tombât, son regard toujours illuminé par une étincelle malicieuse, peut-être même perverse. Mais qu'avez fait cette élève... Un vétérinaire... Un vétérinaire ? Dans une infirmerie ? Il tourna rapidement son siège pour faire dos a l'élève, se retenant premièrement de rire. Puis, lui refaisant face, ses yeux pétillant, un large sourire sur sa bouche légèrement crispé pour évité qu'il parte dans un rire incontrôlable. Il respira un bon coup et pris un air, beaucoup plus sérieux. Il dit alors, avec une voix calme et posé, c'est quelque phrase de "présentation":

-Bonjour, je suis le nouvel infirmier, et non vétérinaire. Veux-tu bien prendre une chaise et t'asseoir ? Je suis sur que tu vas me raconter gentiment se qu'il va se passer.

Il se leva un instant pour lui présenter la chaise et se rassit. Il ne laissa pas place a la parol de l'élève.

- A croire ton récit, tu étais au zoo, quand... Un animal à été agressé. N'est-ce pas ? Tu es l'agresseur ou c'est la premier fois que tu vois autant de sang ? Je ne te jurerais pas quoi que tu dises. Mais, je vais te dire quelque chose. Entre le pensionnat et le zoo, il y a une petite distance. Pourquoi es-tu venu ici, et non a la loge du vétérinaire qui est sur place. De plus, à voir ton expression fatigué, cela fait un bout de temps que tu court, je pense que l'animal est mort, ou que dans le meilleur des cas, un vétérinaire est passé le soigner. Bien. Si tu es venu ici, a l'infirmerie, c'est vraiment pour soigner cette animal ou juste pour te soigner toi ? Mentalement parlent. Bien sûr... A moins que tu ne me cache une bien vilaine blessure et que tu sois un animal. Mais le zoo serait un peu... Hors sujet.

Il lui sourit gentiment, pris une respiration.

- Un thé ou une tisane ?

Chose qui n'avait strictement aucun rapport, et qui avait pour but ou de déconcentré l'élève ou de le rendre plus confient... Ou de le rendre on ne sais quoi, puisque chaque individu a une manière de penser différente de la notre...

[En cour de correction ^^]

Du long exposé de cet étrange infirmier, Yockai n'avait pas bougé. Interloqué, il l'avait laissé parler, le fixant droit dans les yeux. Cet homme... étrangement il lui faisait penser a la nature. Sa présence emplissait la pièce, il se sentait comme... comme dans sa foret natale. Qui était donc cet infirmier? Yockai avait l'impression qu'il se moquait de lui. Son sourire malicieux l'exaspérait. Ne se rendait-il pas compte que la situation était grave? Il balaya la question d'un geste de la main.

-Je suis allé voir a la loge, et en venant ici je n'ai rencontré personne... c'est étrange. La loge était fermée. J'ai de toute façon... forcé la grille du zoo pour entrer... Mais me trouver en compagnie de ce loup...

Yockai secoua la tête vivement. Il ne pouvait tout de même pas avouer cela a quiconque?! Il s'installa sur la chaise, demanda un mouchoir pour essuyer ses mains, se pencha en avant et fronça les sourcils.

-Vous ne comprenez pas? J'ai fait quelque chose d'affreux dans le zoo... et il n'y a personne pour le moment... et surtout je ne veux pas qu'il y ait quelqu'un... Ce qu'il s'est passé là bas... Vous devez venir voir. Et le loup n'est pas mort. C'est difficile a expliquer... mais je le sent. je sens sa vie. Elle est en train de le quitter mais elle est encore présente et...

Pourquoi perdait-il son temps avec cet homme? De toute évidence il n'allait pas l'aider. Alors... qu'est-ce qui le retenait? Il n'aurait su le dire. L'infirmier le prenait pour un fou? Mais... ne l'était-il pas? Des troubles mentaux... Oui, il en avait. Avec tous ses problèmes passés dont il n'avait jamais fait part a personne... Mais il ne pouvait tout de même pas se confier?! A un inconnu qui plus est? Trop c'était trop. Il se leva de sa chaise mais resta devant le bureau a dévisager le nouvel infirmier. Le sentiment de la nature se faisait sentir encore plus fort... qui était-il? Il ferma les yeux en sentant les ténèbres se rapprocher. Sa véritable forme l'appelait... Mais il ne pouvait pas, il était incontrôlable, il devait s'empêcher avant de faire du mal a cet homme...

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L'infirmier soupira. Et bien, un élève bien agité dans son pauvre et froid bureau. Il redressa sa tête et dit d'une voie emplie d'une douceur, m'étant aussi une pointe de déception.

- Pas de thé alors.

Il se tira un tiroir de son bureau et sortit un mouchoir. Il le déplia d'un geste et le tendit vers l'élève. Il soupira une deuxième fois.

- Bon, tout d'abord, dis-moi ton nom, ton prénom. Ensuite, je te demanderais de te rasseoir et de m'explique tout calmement, sans omettre de détail. Je veux savoir plus particulièrement comment tu as blessé se... heu... Loup et comment il est blessé, si l'os est touché, j'aurais beau le soigner, il est bon pour l'abattoir. Un animal ne guérie pas si l'os est touché ou il boite et fini par mourir de faim, de soif ou dévoré par un autre prédateur. Enfin, dans un cadre naturel, bien sûr. J'ai quelques herbes pour le soigner, je ne suis pas vétérinaire mais, je dois bien pouvoir faire quelque chose si la blessure est superficielle.

Sa voix fut d'abord grave et légèrement sèche. Mais, aux deux dernières phrases, elle (sa voix) redevint douce et pleine de légèreté. Puis, de son regard noisette, il regarda l'homme en vert, il lui remontra le siège.

-Je t'en pris, assis toi et raconte moi tout, je suis là pour cela. Après cela, on partira au zoo, d'accord ? Tu es sûr que tu ne veux pas une boisson avant de repartir, histoire de calmer ton esprit et ton corps. C'est très mauvais de surcharger son mental et son physique.

Il lui sourit gentiment, comme à son habitude d'infirmier, cette fois avec beaucoup plus de compassion dans sa voix, de plus de douceur dans son regard et de moins de malignité dans ses yeux.

- De plus, puis-je savoir se qui t'as poussé à aller dans un zoo, alors que se dernier est fermé. Tu sais que c'est contraire à la loi. Bien sûr, si tu ne veux rien me confier, c'est ton droit, mais n'oublie pas que je suis tenu au secret professionnel.

Yokcia hésita puis se rassit. Le secret professionnel... Il avait lu ça dans un livre. Cet homme n'aurait le droit de raconter ce qu'il s'était passé dans l'entrevue. Il pouvait donc lui faire confiance. Et puis quoi de mieux que raconter a un inconnu? Il ne le reverrai sans doute jamais... Quoique... Il devrait fuir le pensionnat. Non, il devait lui faire confiance. Mais Yockai avait peur de ce que ces révélations pourraient apporter au regard l'infirmier a son égard.

-Y... Yockai. Yockai Ein. Ce que je vais vous raconter peut paraitre difficile a croire... mais c'est la stricte vérité. Je... Par où commencer... Peut-être par le commencement. Je ne suis pas un humain, comme mon apparence le laisse supposer. Je suis... un... Comment dire ça... Un monstre animal. Un animal avec des pouvoirs si vous préférez. Non ne rigolez pas s'il vous plait... Disons que j'essaye de garder mon apparence humaine calme le plus longtemps possible, mais plus je passe de temps en humain et plus ma forme animale m'appelle... Comme une drogue en fait. Je deviens rapidement en "manque" de ma véritable forme. Le seul problème... eh bien c'est que sous ma forme animale je suis incontrôlable... La nature me donne encore plus envie de rejoindre mon véritable moi, mais mon véritable moi est violent, dangereux... Mais pourquoi est-ce que je parle autant?

Yockai s'arrêta, pris sa tête entre ses mains et ferma les yeux un instant avant de les rouvrir pour fixer l'infirmier.

-En boisson... Vous avez de l'alcool? Même si maintenant vous allez vouloir savoir pourquoi a 15ans je bois... Ensuite... Je préférerai que vous veniez voir le Loup, je ne sais pas si j'ai touché les os... j'ai du lui blesser deux pattes et la gorge je crois... Et pour le zoo... je préfèrerai ne pas en parler.

Yockai se leva comme pour donner court a toute discussion et se dirigea vers la porte, avant de se retourner en voyant que l'infirmier ne se levait pas.

-Vous ne... venez pas?

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Il écouta attentivement l'histoire du jeune homme, inclina quelque fois la tête pour lui montré qu'il comprenait. Un faux pas... Le mot "Alcool" le fit dérapé, il pris un sourire encore plus large que l'habituel, ses yeux pétillèrent de plaisir, de malice et même d'une lueur perverse.

- Ah ! ça ! c'est du bon gamin ! 'tin tu me fait plaisir ! De l'alcool ! Après le loup j't'emmène au Heu...

Sur le coup, l'infirmier avait repris sa personnalité plus... Frivole et plus folle. Il se racla la gorge et se massa les tempes en répétant une phrase a voix basse...

-Tu es infirmier, pas d'alcool, pas de drogue, pas de sexe pendant tes heures de permanence, Tu es infirmier, pas d'alcool, pas de drogue, pas de sexe pendant tes heures de permanence, Tu es infirmier...

... Avant de recommencer a parlé d'une voix sereine et douce, son regard de nouveau calmé, charger de bienveillance et d'une léger touche de malice, certes, mais elle resté légère.

- Sil te plaît, j'ai une nature qui tend un peu vers la... Heu... la débauche. Alors, ne me tente pas, merci. Et oui, j'arrive, une seconde.

Il lui sourit gentiment. Il se leva lentement puis, d'un pas léger il passa dans la seconde "pièce". Il ressorti avec une vieille valise de médecin en cuire claire et usée. Valise qui paraissait bien remplie car on entendait des bocaux s'entrechoquaient légèrement et les cotés de la valise étaient gonflés.

-Mmmh... Je n'ai normalement rien oublié ! Nous pouvons y allais jeune homme... Heu... Jeune démon tout de vert vêtue.

Il lui sourit gentiment, pris ses clefs dans ses mains et présenta la porte à l'élève.

- Après vous...

De plus, il préférait être derrière, car... Datura ne sait pas ou est l'emplacement exacte du zoo.

[désolé du retard ~~]

Yockai s'immobilisa la main sur la poignée et ferma les yeux pendant une longue minute avant de se retourner et de faire un geste a l'infirmier pour qu'il se rasseye. Il sentais en lui que quelqu'un avait trouvé l'animal et était en train de le soigner. Il eu tout d'abord un soupir de soulagement puis un deuxième, mais celui-ci de terreur. Les traces de sangs allaient les mener directement a lui et il serait renvoyé. Alors qu'il venait tout juste d'arriver... Il retourna s'asseoir sur le siège et pris la parole.

-En fait... L'animal vient d'être soigné. Je l'ai sentis. Cependant...

Yockai du s'y reprendre a plusieurs reprises en sentant la terreur monter en lui. Il avala sa salive plusieurs fois puis parvint a aligner la suite de sa phrase.

-Cependant, les traces de sang vont les mener directement a moi. Dîtes... j'étais sérieux quand je parlais d'alcool... Vous n'auriez pas quelque chose de fort? Que je puisse boire quelque chose avant mon renvoi... Et puis... je pense qu'il serait judicieux de me confier ne serais-ce qu'un peu histoire de soulager mon esprit... Étrangement je me sent bien en votre compagnie... Vous n'êtes pas humain, je me trompe? Je veux bien... a condition que vous me promettiez de ne jamais révéler cela a personne bien sûr, me confier a vous.

Yockai se détendit légèrement en sentant l'animal aller de mieux en mieux. Bientôt il retrouverai la forêt, a laquelle il était si habitué, et la solitude qu'il aimait tant.