Me voilà donc, un petit verre de vin à la main, regardant le temps chaviré du jour au crépuscule, sous mon petit parasol de décoration à table, évidemment il est difficile de savourer ce liquide alcoolisé rouge lorsque votre propre vie est en jeu. Mais j'aimais le suspense qu'un rayon frôle et brûle ma peau, je restais droit, bougeant adroitement et toujours avec élégance afin de les évités ne renversant pas une seule goute, toutes finissaient tôt ou tard entre ses lèvres gelées dépourvus de faim normale. Pourtant j'étais toujours là. Une bouteille, puis deux, et comme l'on dit si bien chez moi : «Never two without three », autrement dis : « Jamais deux sans trois. ». Malgré cela je n'étais pas saoul, à vrai dire les vampires « Mort-né » sont très rare ivre de n'importe quelle liqueur aussi alcoolisée soit-elle. Nous buvons du sang, c'est notre alcool et notre pain, autrement dit... Notre survie. Mais vous me connaissez, j'aime la compagnie d'une jolie demoiselle à mes côtés, charmer une jolie vierge d'un regard fût d'une extrême facilitée, elle était avec moi depuis les environs de onze heures et demi.
Elle était blonde, quelques mèche cachait son oeil droit, une bouche toujours souriante, comme la mienne d'ailleurs, un regard tel le ciel dont je n'ai vu que des images dans les livres, aussi bleu que l'eau pure à vrai dire, ses formes quand à elle, hé bien elle était parfaite, un corps aussi fragile que la porcelaine et beau comme un diamants, la poitrine légèrement remonté par son sous vêtement visible à travers sa chemise blanche, ni trop gros, ni trop petit, assez pour être tenu dans une main tel que la mienne, les jambes joliment positionnée, me cachant néanmoins la vue sous sa mini jupe d'écolière, elle rêvait de rentré au pensionnat où j'avais réussi à trouver un « Gagne-pain », quel tristesse, son destin fût qu'au soir, tout ce qui resta d'elle était un corps inanimé dépourvu de tout sang encore possible dans chaque veine, j'étais rassasié pour le moi avec du sang de vierge.
La nuit était donc tombée, à enfin je pouvais sortir de cette barrière de vin et de liqueur pour me fier à mes instincts de charmeur et de vampire, j'eus m'arrêter quelques fois, toujours m'adressant à de jolies demoiselles qui tombèrent sur mon charme vampirique sans que j'eus user de ce pouvoir, m'indiquant où s'était posé ce fameux endroit qu'est le pensionnat Akitsuna, je me mis en route immédiatement, mieux vaut tard que jamais après tout.
J'arrive alors devant le grillage, une grande porte en fer s'offre à moi, fermé bien sûr. Que faire ? Simple, je passe avec malice ma main derrière celui-ci retirant le verrou caché, par malheur elle ne s'ouvre pas directement et j'attire le regard des gens, après dix minutes d'essai la porte tombe enfin, grande ouverte je marche dans la cour, sentant une petite odeur qui me titillait le nez avec beaucoup d'alléchance.
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Ven 9 Juil - 9:45